Tests de dépistage des drogues

À ce jour, les laboratoires ont développé plusieurs tests pour dépister les drogues dans l’organisme. Les analyses d’urine, les tests capillaires, les analyses de sang et les tests sur écouvillon buccal pour en nommer quelques-uns.

L’analyse d’urine

Les tests d’urine peuvent renvoyer des résultats dilués, ce qui signifie que le test n’a pas été concluant et doit être repris. La reprise du test a généralement lieu le jour ouvrable suivant, ce qui donne plus de temps à la désintoxication. Les tests d’urine peuvent également entraîner des faux positifs (vous êtes clean mais il indique le contraire) et de faux négatifs (le test dit que vous êtes clean alors que ce n’est pas le cas), ce qui permet de contester et d’exiger un nouveau test potentiellement valide en fonction du test de dépistage.

Le nanogramme par millilitre, ou ng / mL, est l’unité de mesure utilisée dans les tests de dépistage de drogues. L’analyse d’urine la plus couramment utilisée est définie pour détecter 50 ng / ml ou plus de THC dans votre système. Cela signifie que vous devez avoir au moins 50 nanogrammes de THC par millilitre d’urine pour que le test revienne positif.

L’immunoessai et le test de chromatographie

Jusqu’à présent, il existe deux types différents de tests de dépistage de drogues pour l’analyse d’urine. L’immunoessai et le test de chromatographie en phase gazeuse / spectrométrie de masse (GC / MS).  L’immunoessai, le plus courant, est le moins cher des deux options. C’est une méthode bioanalyticale. Il offre des résultats rapidement. Toutefois, cette méthode de test présente quelques inconvénients. Parfois, les tests d’immunoessai donneront un faux positif ou un faux négatif.

Si votre test initial est positif, un deuxième type de test est effectué pour confirmer le résultat. Ce sera alors le test de chromatographie en phase gazeuse / spectrométrie de masse (GC / MS) qui est plus coûteux et prend plus de temps pour obtenir des résultats. Cependant, c’est un test beaucoup plus fiable, donnant rarement de faux positifs.

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Le test capillaire

Il s’agit d’un autre type de test qui utilise deux tests pour confirmer un résultat positif. Le premier test est le test immuno-enzymatique et le deuxième test est le GC / MS susmentionné.

Pour la plupart des tests de dépistage capillaire, le laboratoire analysera les premiers quatre centimètres de vos cheveux à partir de votre cuir chevelu. Les cheveux moyens de votre cuir chevelu poussent au rythme d’environ deux trois centimètres par mois. Le fragment de cheveux prélevés pour un test de dépistage de drogue pourra ainsi détecter l’utilisation de THC pendant environ 90 jours.

Malgré la capacité de tester plus en arrière qu’un test d’urine, les tests capillaires ne sont pas le meilleur choix pour identifier la consommation récente de cannabis. En effet, cela peut prendre jusqu’à une semaine pour que des traces de THC apparaissent dans vos cheveux. De plus, certains médicaments sont connus pour produire de faux positifs, alors assurez-vous d’informer le testeur si vous prenez des médicaments sur ordonnance ou en vente libre.

Les analyses de sang

Lorsqu’il s’agit d’identifier la consommation récente de cannabis, les tests sanguins sont la meilleure option pour identifier le THC dans votre système. Quelques secondes après avoir fumé, le THC est détectable dans votre sang. C’est pourquoi certains tests routiers peuvent être des tests sanguins dans certaines circonstances.

Si vous n’avez pris qu’une seule bouffée avec un ami, le THC peut être détecté dans votre sang pendant un à sept jours. Malgré tout, les gros consommateurs peuvent s’attendre à ce qu’il reste dans leur sang pendant un peu plus longtemps, et comme dans l’urine, il peut être détecté dans votre sang jusqu’à deux mois après que vous avez commencé à vous abstenir.

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Les tests sur écouvillon buccal

Les écouvillons buccaux sont de plus en plus populaires, car ils sont rapides à administrer. En outre, ils fournissent des informations précises sur une utilisation récente. En revanche, ils ne sont à peu près fiables que pour une consommation récente. Pour cette raison, les forces de l’ordre ont adopté les prélèvements buccaux pour déterminer si quelqu’un conduit un véhicule sous l’influence de cannabis.

Tous ces tests sont formidables pour détecter si la personne a consommé du cannabis, d’autres drogues ou non. Moins bien pour les conducteurs consommateurs qui risquent d’être pénalisés même s’ils n’ont pas fumé depuis plusieurs jours ou n’ont pas consommé de produits à base de cannabis, comme un bon petit space cake dans les jours précédents l’intervention policière. Par ailleurs, si vous devez prendre des médicaments de façon régulière, il est préférable de le mentionner. En effet, certains produits pharmaceutiques en vente libre ou sur ordonnance peuvent déclencher des résultats positifs aux tests sans que vous ayez consommé du cannabis.

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